Ils'agit d'un texte d Dans cette vidéo je vous propose un "corrigé" (si l'on peut dire) pour l'explication du texte tombé au bac 2021 en terminale générale. 7180(of 311) Essais gratuits de Etudier | Travail – Justice – Solidarité Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Direction nationale de Dissertations Sujets Fiches de lecture Tableau de Bord S'inscrire Home Page Explication De Texte émile Durkheim De La Division Du Travail Social. Explication De Texte émile Durkheim De La EmileDurkheim, sociologue du lien social – La nature et les formes du lien social. A- Les causes de l’essor de la division du travail. Les causes de l’essor de la DT. La DT repose sur une intensification des relations sociales permises par l’augmentation du volume de la société et de la densité matérielle et morale. Conclusionde la division du travail social : notre premier devoir, pour Durkheim, c'est de nous faire une morale. Il est nécessaire que les sociétés modernes se donnent un socle de valeurs partagées, composées des valeurs héritées des Lumières, de la Révolution française, de la confiance en la science, etc. Durkheim est à la fois Sujetcorrigé de l'épreuve du BAC ES 2010 de Philosophie. Explication d'un texte de Durkheim, l'Education morale. Expliquez le texte suivant. La morale de notre temps est fixée dans ses lignes essentielles, au moment où nous naissons ; les changements qu’elle subit au cours d’une existence individuelle, ceux, par conséquent, auxquels chacun de nous peut participer sont Rechercheparmi 274 000+ dissertations. Philosophie: explication de texte. L'éducation morale, Emile Durkheim, 1903. Le texte étudié est un extrait de L'éducation morale, écrit par Emile Durkheim, sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne, en 1903. Dans cet extrait, Durkheim présente sa conception . 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Ceux-ci ne dépendraient du 5 groupe que dans la mesure où ils dépendraient les uns des autres, et ils ne dépendraient les uns des autres que dans la mesure marquée par les conventions privées et librement conclues. La solidarité sociale ne serait donc autre chose que l'accord spontané des intérêts individuels, accord dont les contrats sont l'expression naturelle. Le type des relations sociales serait la relation économique, 10 débarrassée de toute réglementation et telle qu'elle résulte de l'initiative entièrement libre des parties. En un mot, la société ne serait que la mise en rapport d'individus échangeant les produits de leur travail, et sans qu'aucune action proprement sociale vienne régler cet échange. Est-ce bien le caractère des sociétés dont l'unité est produite par la division du travail ? S'il en était ainsi, on pourrait avec raison douter de leur stabilité. Car si l'in-térêt rapproche les hommes, ce n'est jamais que pour quelques instants ; il ne peut créer entre eux qu'un lien extérieur. Dans le fait de l'échange, les divers agents res-tent en dehors les uns des autres, et l'opération terminée, chacun se retrouve et se reprend tout entier. Émile DURKHEIM, De la division du travail social, 1893. Coll. Quadrige », PUF, 1996, pp. 180-181. De la division du travail social correspond à la thèse princi­pale de Durkheim qui avait pour sous-titre Étude sur l’organisa-tion des sociétés supérieures. Elle fut soutenue le 3 mars 1893 à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Cette thèse est fondamen­tale pour trois raisons. Il s’agit tout d’abord du premier livre de Durkheim dans lequel il tente de fonder la sociologie. L’ouvrage paraît deux ans avant Les règles de la méthode sociologique 1894 et quatre ans avant Le Suicide 1897. Il constitue donc en quelque sorte la pierre angulaire » de cet édifice nouveau qu’est la sociologie. Par cette thèse, dont les membres du jury admirèrent la qualité et la profondeur, Durkheim s’affirme aux yeux de tous comme le représentant français du projet sociolo­gique. De la division du travail social est donc un passage obligé pour les sociologues, une introduction à cette discipline. Cette thèse appartient également au patrimoine conceptuel des sciences sociales. Elle est enseignée à ce titre dans les facultés de sociologie du monde entier. Les recherches en sciences sociales ne cessent depuis plus d’un siècle de se référer àla solidarité mécanique etàla solidarité organique, tant ces deux concepts constituent des fondements de notre compréhen­sion du monde social. Durkheim aborde, à travers les métamor­phoses de la notion de solidarité, la question du lien social. Il offre ainsi un cadre analytique pour analyser à la fois le pro­cessus de différenciation des individus et la cohésion des sociétés modernes… L’ambition de Durkheim Les fondements du lien social La question des formes anormales La solidarité organique aujourd’hui Les mutations du monde du travail La logique de la démarchandisation » Il vous reste à lire 98 % de ce chapitre. Fiche de lecture sur le texte de Durkheim La Division Du Travail Social De la division du travail social » est une œuvre sociologique et même philosophique que Durkheim a rédigé dans le but de mieux saisir la méthode de formation de la société à partir de l’union des hommes. Elle traite du lien social dans le passage des sociétés traditionnelles à celles industrialisées. La division du travail se définie comme une séparation de l’exercice des activités de la société en vue d’une complémentarité et d’une dépendance réciproque. En d’autres termes, la division du travail est l’ensemble des lois qui vise l’application distincte des tâches en fonction de l’éducation différemment reçue. Cette différentiation doit limiter tout individualisme, tout égoïsme, toute indépendance pour promouvoir une interdépendance au sein d’une société. Pour Durkheim, la division du travail vise un arrangement entre l’autonomie de l’individu et l’adhérence sociale dans les différentes sociétés. C’est une sorte de corporation organisée, une institution publique dans laquelle il y a association malgré le fait que chacun travaille dans son domaine de spécialisation. Parlons de la fonction de la division du travail, elle permet de rendre les individus interdépendants et solidaires. Pour cela, l’auteur pense que la fonction de la division du travail est surtout morale et sociale. C’est dans la deuxième partie de son œuvre que Durkheim se questionne sur les causes de la division du travail. Pour lui, la densité de la morale est cro... collective c’est l’ensemble des valeurs morales partagée par les individus qui forme la solidarité mécanique. C’est l’ensemble des croyances et des sentiments communs , donc on constate qu’i l n’y a plus d’in dividualisme. Si un individu sort de cette conscience collective , les impératifs sociaux sont très forts. Toute transgression implique une sanction , o n est exclu de la société. Elle est basée sur la famille, la religion donc sur le groupe qui absorbe l’ind ividu, la personnalité collective est la seule qui existe et les fonctions sont homogènes. La transgression est un crime puni par exclusion de la partie, du clan… elle est émotive, elle ne veut pas corriger une faute mais juste pour satisfaire la conscienc e collective . Donc on remarque que l ’individu ne pense pas mais subit. Alors que l a solidarité organique concerne les sociétés constituées non pas par des segments similaire et homogène mais par des organes différents qui ont chacun un rôle spécial . Cela remet en question les repères qui pousse l’individu a créé ses propres moraux et valeur s. L’activité du groupe dépend de l’activée social et non plus du clan et de la famille , c e n’est plus le lieu natal mais c’est la société qui développe l’individua lisme. Ceci se développe grâce à la division du travail spécialisé , c haque individu a une activité sociale, une fonction, les liens ne sont plus consanguins mais fonctionnelles. Les fonctions sont différentes et l es individus ne sont plus interchangeables , on a des organes spécifiques. On a le droit coopératif c’est -à-dire, le droit rend justice à la victime , la sanction ne punie plus mais rend justice. Le droit se divise en fonction aussi. Ce sont les sociétés modernes. Comment passe ton de la solidari té mécanique a organique ? Le clan devient village, qui devient district à l’arrondissement qui forme donc la société. La solidarité mécanique existe toujours mais elle n’est plus dominante. La communication joue un rôle important. On se spécialise pour p ouvoir vivre dans des conditions nouvelles d’où la division de travail. Les individus passent d’une société à une autre, pourquoi ? Les profits économiques sont relatifs, le bonheur aussi. Il y a d’autre s facteur s qui explique ces changements Volume de l a société, facteurs démographique , la densité matérielle, résulte de l’accroissement démographique , les dynamiques morales, intensité de la communication . Il faut avoir un espace restreint et urbain , une densité matériell e, ainsi qu’u ne augmentation des relations, des échanges et de la communication entre les individus. Cela stimule la compétition et la coopération , et l a lutte pour la vie se développ e d’après Durkheim , dont chaque individu a une place et une fonction. Cela permet la diff érenciation sociale. Les individus faibles ou fort, on t des places d éjà prévu dans la société. Durkheim appelle au passage entre les deux sociétés. Dans la société organique, le problème est qu’après la dilution de la conscience collective qu’est ce qui va permettre à des sociétés d’être maintenu ? Selon Durkheim, la société f orme et transforme l’individu, le maintien de valeur commune. La société fait et crée, elle socialise l’individu sans prendre en compte l’individu en tant qu’être rationnelle. Les sociétés modernes ne connaissent pas toute la division du travail. Pour co nclure, qu’est ce qui permet d’avoir une certaine cohésion ? Il parle de solidarité créée par les sociétés primaires vers un passage à des sociétés à solidarité organique. Les individus perdent leur lien originel vers une conscience différente. C’est un pr ocessus lent qui se construit petit à petit, c’est une théorie évolutionniste. La division du travail varie selon la densité des sociétés. Il y a donc des conditions communicationnel, climatique… les facteurs externe s sont important s, mais les facteurs int ernes jouent un rôle aussi très important étant la lutte pour la vie. Tout le monde trouve une place dans la société , c ’est vivre selon de nouvelle s condition s de vie qui nous sont faite s. Il décrit donc la création des sociétés à travers la division du tr avail. Ce sont des types idéaux donc difficilement applicable s. Mais c ela n’existe pas à l’état pur , les sociétés sont libres d’innover et créé de nouvelle conscience de classe et de groupe.. » Pour Durkheim, la moralité ne peut être que sociale, car les individus ne possèdent pas de moralité antérieure à l'état de la société. Dans quelle mesure la morale fait-elle partie intégrante du fait social et participe à la bonne relation entre les individus ? Pour commencer, nous verrons que la société est conçue et est à l’origine de cette vision de la moralité qui façonne les relations sociales. Puis, nous étudierions la moralité comme l’exercice d’un ensemble de règles pour préserver la bonne entente entre les différents membres. I. La morale, une interprétation sociale et culturelle La conception de la société de Durkheim fait de la vie sociale un phénomène essentiellement moral. Pour Durkheim, partout où il y a société, il y a altruisme et, par conséquent, vie morale chaque peuple a sa morale ». Notre comportement proprement social n'est pas seulement orienté vers la satisfaction de nos intérêts et ne fait pas des autres un moyen d'arriver à nos fins. Cela ne signifie pas que les conflits n'existent pas dans la société, mais que leur source est le monde intrinsèquement non régulé des intérêts économiques, un monde que la société, dans des conditions normales, tend à réguler[1]. La vie sociale exige de nous des sacrifices et des renoncements, mais le groupe a un tel prestige et une telle autorité que nous accomplissons nos devoirs motivés par le sentiment d'obligation, le sens du devoir et non la crainte des sanctions agir moralement, c’est faire son devoir ». L'application de cette vision de la société au monde moderne oblige Durkheim à remettre en question la vision de la société présente dans l'économie classique. Durkheim doit montrer qu'il ne suffit pas, pour rendre compte de la cohésion que présente la société moderne, de la considérer comme le résultat d'une myriade d'actions égoïstes, dans lesquelles les individus agissent guidés par la seule maximisation de leurs intérêts limité par les autres exigences de notre nature ». C'est contre cette vision, prédominante dans l'économie classique et le libéralisme, que Durkheim se retourne dans la division du travail social[2]. Son idée est que la division du travail n'est pas seulement un phénomène économique, comme le voudraient les économistes, mais un phénomène social et, par conséquent, un générateur de liens de solidarité. La division du travail ne génère pas seulement une interdépendance objective, dans le sens où, dans une société où le travail social est divisé, nous dépendons les uns des autres pour la satisfaction de nos intérêts. Durkheim veut aller au-delà de cette idée, déjà dûment explorée par les économistes classiques. La division du travail aurait un effet beaucoup plus important, atteignant les couches les plus profondes de la conscience morale en plus de pousser les hommes à s'entraider, qu'ils le veuillent ou non, elle les pousse à se respecter mutuellement, générant un système d'obligations morales. En participant à la division du travail social, chaque membre de la société ressent l'importance des autres, comprend que personne ne se suffit à lui-même et qu'ils font tous partie d'un tout plus grand. C'est cet effet moralisateur que Durkheim souligne dans sa réaction à l'interprétation économique de la division du travail, qui mettait beaucoup plus l'accent sur les aspects matériels, comme l'augmentation de la productivité. La religion, selon Durkheim, serait la représentation de la société idéalisée elle-même, elle est le produit de la vie collective réglementation impérative ». Pour lui, les croyances état des opinions et des représentations et les rites comportements seraient des phénomènes religieux, qui établissent les normes de conduite individuelle et collective et qu'il classe en deux catégories le sacré et le profane. La théorie morale de Durkheim est particulièrement originale, car elle se caractérise à la fois par le rejet des préceptes moraux a priori et par le recours au raisonnement logique et abstrait pour la construction des systèmes éthiques. Au contraire, partant de l'idée que la société est un ensemble d'interactions et de représentations sociales historiquement et socialement élaborées, il affirme que l'origine de la morale, les phénomènes et les faits liés à la morale sont fondamentalement situés dans la société elle-même, de sorte que c'est en elle que doivent être trouvées les catégories fondamentales pour l'analyse sociologique de la morale. Selon les propres mots de Durkheim, c'est la société qui institue la moralité, car c'est elle qui l'enseigne[3]. Même si l'on suppose qu'il est possible de démontrer la vérité morale en dehors du temps et de l'espace, pour que cette vérité morale devienne une réalité, il faudra qu'il y ait des sociétés qui puissent s'y conformer, qui la sanctionnent et qui en fassent une réalité. Pour que la justice que nous demandons existe, il faut qu'il y ait des législateurs qui la fassent pénétrer dans les lois. La morale n'est pas une affaire de livres ; elle jaillit des sources mêmes de la vie et devient un facteur réel dans la vie des hommes. Elle n'existe que dans la société et par la société[4]. II. La morale, un instrument au service de la paix sociale Ainsi, Durkheim comprend que chaque société, au cours de son histoire, crée ses propres règles morales qui, considérées comme un système, sont profondément distinctes des autres ensembles moraux des autres sociétés. Cela signifie que chaque société, prise individuellement, est la genèse de ses principes moraux. De plus, selon la théorie de Durkheim, pour analyser les phénomènes moraux, le théoricien de la morale, en tant que sociologue des moeurs, doit prendre en considération l'historicité des moeurs. C’est notamment le cas de l’institution religieuse. La religion s'articule donc autour d'une morale qui régit la vie des individus en même temps qu'elle est considérée comme nécessaire et indispensable. Dans la conception des hommes, le sacré et le profane seraient des genres incompatibles, assumant une position dualiste. L'utilisation de ces idées de sacré et de profane ordonne le comportement des individus et de la collectivité, à la recherche d'une cohésion sociale et d'une plus grande solidarité entre les individus[5]. Les cérémonies religieuses seront fondamentales pour maintenir la solidarité, car ces cérémonies établissent une plus grande proximité entre ses membres, permettant un meilleur contact. Ce n'est que lorsque "les passions sont contenues" qu'elles peuvent s'harmoniser avec les facultés et être satisfaites. En bref, la moralité est tout ce qui est source d'intégration. La fonction essentielle des règles morales est de "réguler la conduite", d'éviter la guerre de tous contre tous qui mène à l'absolutisme de tels troubles ». L'individu qui adhère fermement au corps social partagera les idées qui composent cette société. Où le respect des valeurs du sacré et du profane permettra de maintenir la solidarité et aussi de réprimander ceux qui ignorent ces règles. L'environnement social imprime aux individus des idées et des sentiments favorables à la préservation de la société, une morale pour la société. Il existe des liens invisibles qui nous lient au groupe dont nous faisons partie et font de nous ses "instruments dociles". Prendre conscience de "cette subordination nécessaire" est la "meilleure direction" à prendre. Or, dans les sociétés complexes, dans la même mesure où il existe différents groupes, il existe des morales différentes et qui se chevauchent. Il existe une morale pour chaque classe et chaque profession, ainsi qu'une morale "véritablement nationale", commune à tout le peuple[6]. Toutes ces morales sont en conflit permanent. Mais il existe une instance qui assure l'ordre parmi ces éléments hétérogènes le droit régler notre vie temporelle ». De la même manière que la morale contraint chaque individu à participer à l'unité sociale, le droit établit les règles de la concurrence. " C'est le traité de paix qui met un terme provisoire à la guerre des classes il ne fait que traduire et sanctionner les résultats de la lutte ". Toute modification de la situation des éléments sociaux entraîne des changements dans l'ordre juridique, a un impact sur les consciences et donne naissance à une nouvelle moralité. La moralité découle du droit, mais le droit à son tour manque de force s'il n'est pas soutenu par la moralité, c'est-à-dire s'il ne "plonge pas ses racines dans le coeur des citoyens". Pour conclure, Durkheim affirme que la moralité consiste en la réalisation en nous de " la conscience collective du groupe dont nous faisons partie ". Ce groupe n'est pas l'ensemble de l'humanité, un collectif trop abstrait et impossible à appréhender pour l'individu, mais la société concrète dont nous faisons partie. Par conséquent, chaque peuple, à chaque époque particulière, a sa propre morale. Or, si l'on considère la question d'un point de vue historique, il existe deux formes principales de liens moraux. Dans les sociétés prémodernes, la conscience individuelle tente de s'identifier complètement à la conscience collective, c'est-à-dire aux idées et aux valeurs acceptées par l'ensemble de la communauté. Il s'agit d'une solidarité mécanique. Les sociétés modernes, en revanche, "ne peuvent être maintenues en équilibre que si le travail est divisé" ; cela génère une solidarité organique, qui relie des individus très différents les uns des autres. [1] Boudon, R. 2006. Nouveau Durkheim ? Vrai Durkheim ? Durkheimian Studies, 121. [2] Juan, S. 2019. Durkheim et la sociologie française. D’hier à aujourd’hui French Edition. Sciences Humaines. [3] Fouillée, A. 2016. La Science des mœurs remplacera-t-elle la morale ? CreateSpace Independent Publishing Platform. [4] Lagrésille, H. 2012. Vues Contemporaines De Sociologie Et De Morale Sociale. Nabu Press. [5] Maleki, K. 2015. Durkheim et le mécontentement social. Sciences de la société, 94, 219‑232. [6] Müller, H. P. 2013. Société, morale et individualisme. La théorie morale d’Emile Durkheim. Trivium, 13.

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