Certainsont marquĂ© le CSO, les autres Ă©taient sur les champs de bataille, ou encore sur les champs de courses. Mais tous ont marquĂ© leur cavalier puis l’histoire. 10. Vizir, l’un des chevaux qui ont marquĂ© l’histoire avec NapolĂ©on. C’est un Ă©talon arabe palomino offert par le sultan de Turquie en 1805 Ă  NapolĂ©on. Lerecord du monde de saut d'obstacles est dĂ©tenu par Huaso et son cavalier le Capitaine Alberto Larraguibel Morales, qui ont rĂ©alisĂ© un saut de 8 pieds 1.25 pouce, soit 2m47. Il s'agit d'un des plus anciens records de l'histoire du sport. Huaso et son cavalier Larraguibel durant le saut de record du monde. La marque rouge indique la hauteur du ReynaldAngot: Non, ce n’est pas un problĂšme de sauter de petites hauteurs Ă  l’entraĂźnement. Ce que l’on demande aux chevaux, c’est beaucoup de soumission. Il est donc plus facile de travailler sur de petits obstacles que sur des gros. MĂȘme avec des chevaux de Grand Prix, nous sautons de petites hauteurs pendant les entraĂźnements. Cest le dĂ©but de leur lutte acharnĂ©e Ă  celui qui aura le plus de victoires Ă  son palmarĂšs. C'est durant les annĂ©es 1988 Ă  1991,que Milton est au mieux de sa forme, il accumule les victoires (six victoires en grands prix, 2 victoires en grand prix coupe du monde, champion d'Europe Ă  Rotterdam en 1989, champion de monde Ă  Dortmund en 1991). Seul l'or olympique Dansle petit monde du saut d'obstacles, Max Thirouin (51 ans), cavalier et Ă©leveur Ă  Machault (Seine-et-Marne), est au centre de toutes les discussions depuis dix jours.Ou plutĂŽt Cachemire de LesĂ©preuves d’équitation sont une vĂ©ritable symbiose entre le cavalier et le cheval. Les deux doivent avoir une parfaite condition athlĂ©tique. Avant la plupart des Ă©preuves, athlĂšte et cheval s’échauffent. Cela se passe souvent sur un site situĂ© en plein air. L’équitation est un sport trĂšs exigeant, car une erreur peut causer . ActionConseiller Ă©questre, cascadeur, dresseur de chevaux, formateur des cavaliers-comĂ©diens, rĂ©alisateur deuxiĂšme Ă©quipe, Mario Luraschi a travaillĂ© avec les plus grands metteurs en scĂšne sur plus de 500 films. Son rĂȘve ? Qu’un scĂ©nariste imagine quelque chose qu’il n’a pas encore fait ! VoilĂ  quelques uns des films qui ont le plus comptĂ© dans sa trois Mousquetaires D’Artagnan et Les Trois Mousquetaires Miladyde Martin BourboulonDiane de Poitiersde JosĂ© DayanMarie-Antoinettede Pete Travis et Geoffrey EnthovenDans L’odeur de la mandarine de Gilles Legrand 2014. Attelage, haute Ă©cole, scĂšnes de complicitĂ© entre humains et chevaux, simulation de saillie
 les chevaux de Mario Luraschi montrent une nouvelle fois tout leur Jappeloup de Christian Duguay avec Guillaume Canet 2013 Mario Luraschi rĂšgle les scĂšnes de cascade du camion en flammes et la course de Jappeloup au milieu des voitures. Ses chevaux ont Ă©galement jouĂ© les scĂšnes de refus, de sauts ratĂ©s et de rĂ©bellion du petit cheval 'Les frĂšres Grimm' de Terry Gilliam avec Matt Damon et Monica Bellucci 2005. Mario s’autorise de curieux trucages un cheval avale une petite fille et d’impressionnantes cascades comme le saut pĂ©rilleux d’un cheval. Il fait mĂȘme voler son cheval dans les airs !Les annĂ©es 2000Dans NapolĂ©on, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e d’Yves Simoneau avec Christian Clavier 2002. Mario Luraschi y rĂ©alise toutes les cascades possibles et supervise l’explosion du pont de bateaux sur le Danube. Il fait des courbettes et des cabrioles dans le manĂšge impĂ©rial de Vienne sous l’Ɠil mĂ©dusĂ© des Ă©cuyers de l’école d’équitation Jeanne d'Arc de Luc Besson en 1999 avec Milla Jovovitch. Un cheval franchit une tranchĂ©e de quatre mĂštres de long tapissĂ©e de piquets en bois d’1m20 de hauteur. JoĂ«lle Baland y fait un cabrĂ©-retournĂ© d’ La fille de Dartagnan de Bertrand Tavernier en 1994 avec Sophie Marceau, Philippe Noiret et Claude Rich. Le cheval Emilio passe Ă  travers une vitre et n’a que deux mĂštres pour s’arrĂȘter. Un vĂ©ritable exploit ! Dans une autre scĂšne, trois cavaliers sautent dans un bateau en mĂȘme annĂ©es 90Dans Lucky Luke en 1991 rĂ©alisĂ© par et avec Terence Hill. Jolly Jumper disparaĂźt sous l’eau lors d’une chute dans la riviĂšre avant d’ĂȘtre rĂ©animĂ© par Terence Hill en personne !1984, Les cavaliers de l'orageDe GĂ©rard Vergez en 1984 avec MarlĂšne Jobert et GĂ©rard Klein. Mario Luraschi rĂ©alise son fameux saut dans la barque. Depuis la berge, son cheval saute 3,50 mĂštres plus loin, au-dessus d’une riviĂšre, dans une barque occupĂ©e par une quinzaine de Les dĂ©buts...Les fous du labo 4, une comĂ©die de Jacques Besnard avec Jean LefĂšvre et Bernard Blier ouvre Ă  Mario Luraschi les portes du septiĂšme art. Le CSO, qu’est-ce que c’est ? Si l’équitation comporte de nombreuses disciplines, c’est le CSO qui remporte la palme d’or du plus grand nombre de pratiquants en France. Plus de 80% des concours organisĂ©s sur le territoire national sont des compĂ©titions de CSO. Pour pratiquer cette discipline, vous devez ĂȘtre capable de franchir un parcours d’obstacles dans un temps imparti sans faire de refus et sans qu’une seule barre ne tombe. Cette discipline permet au cavalier de dĂ©montrer l’adresse, la rapiditĂ©, la franchise et la puissance dont sait faire preuve sa monture. Facile Ă  comprendre pour tout un chacun, un parcours d’obstacles est Ă©galement beau Ă  voir. Le CSO est une discipline complexe qui demande de nombreuses facultĂ©s au cavalier et au cheval. Le cavalier doit savoir jauger les distances entre les barres et la qualitĂ© du parcours pour prendre la meilleure trajectoire possible. Il doit ĂȘtre capable de faire varier l’impulsion, la vitesse et l’amplitude de son cheval Ă  sa convenance. Le cavalier et son cheval doivent ĂȘtre Ă  l’unisson pour rĂ©ussir un beau parcours de CSO. Les diffĂ©rents obstacles Pendant un parcours de CSO, le cavalier et son cheval ont diffĂ©rents obstacles Ă  sauter aux formes et aux couleurs variĂ©es. Parmi ceux-ci, on peut citer Le vertical il s’agit d’un obstacle droit composĂ© de barres, d’un mur ou d’une haie. L’oxer il est composĂ© de deux obstacles verticaux trĂšs peu Ă©loignĂ©s l’un de l’autre de sorte que le cheval soit obligĂ© de sauter les deux barres en mĂȘme temps. La deuxiĂšme barre est gĂ©nĂ©ralement plus haute que la prĂ©cĂ©dente. La riviĂšre elle simule un passage d’eau pour le cheval qui la saute. Il est Ă©galement possible de placer un bidet sous un vertical ou sous un oxer. Les combinaisons et les lignes une combinaison est composĂ©e de plusieurs obstacles sĂ©parĂ©s les uns des autres d’une Ă  deux foulĂ©es tandis que les obstacles qui constituent une ligne sont sĂ©parĂ©s les uns des autres d’au moins 3 foulĂ©es. Ces obstacles constituent un parcours qui suit un ordre prĂ©cis. Chaque obstacle a alors un numĂ©ro qui indique au cavalier Ă  quel moment il doit le sauter. C’est le chef de piste qui est chargĂ© de donner un ordre Ă  chacun des obstacles et de tracer un parcours cohĂ©rent. Les compĂ©titions de CSO La rĂ©glementation du CSO Chaque annĂ©e, une nouvelle mise Ă  jour du rĂšglement de cette discipline est publiĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Equestre Internationale. Lors d’une compĂ©tition de CSO, les cavaliers doivent respecter un temps imparti et ne pas faire de faute. Si le cavalier dĂ©passe le temps maximum qui lui a Ă©tĂ© accordĂ© pour terminer son parcours, il est pĂ©nalisĂ© de 1 point par seconde supplĂ©mentaire. S’il fait tomber des barres, il Ă©cope de 4 points de pĂ©nalitĂ©s Ă  chaque fois qu’une ou plusieurs barres sont tombĂ©es sur chaque obstacle. Le cavalier peut Ă©galement perdre 4 points si le cheval fait un refus il s’arrĂȘte devant l’obstacle et refuse de sauter ou s’il dĂ©robe le cheval passe Ă  cĂŽtĂ© de l’obstacle sans sauter. Au bout du 3e refus, le cavalier est Ă©liminĂ©. L’élimination est Ă©galement prononcĂ©e si le cavalier et/ou son cheval chute. Pour juger d’une Ă©preuve de CSO, il existe plusieurs barĂšmes. Le plus utilisĂ© est le barĂšme A. Dans ce cas, une Ă©preuve peut ĂȘtre organisĂ©e avec ou sans barrage. Lorsqu’il n’y a pas de barrage, c’est le cavalier qui aura accumulĂ© le moins de pĂ©nalitĂ©s sur les obstacles et qui aura Ă©tĂ© le plus rapide qui gagnera l’épreuve. Lorsqu’il y a un barrage, l’épreuve se dĂ©roule sur deux tours. Tous les cavaliers qui sont sans fautes et qui ont respectĂ© le temps imparti peuvent passer au second tour. Le gagnant sera celui qui aura terminĂ© son parcours le plus rapidement possible, avec le moins de pĂ©nalitĂ©s sur les obstacles. Le barĂšme C est parfois utilisĂ© lui aussi. Dans ce cas, tous les points rĂ©coltĂ©s pour des chutes de barres se transforment en secondes supplĂ©mentaires 8 secondes par barre tombĂ©e. Dans la mesure oĂč les refus font dĂ©jĂ  perdre du temps au cavalier, ils ne sont pas davantage comptabilisĂ©s. En suivant l’un de ces deux barĂšmes, de nombreux types d’épreuves peuvent ĂȘtre organisĂ©es telles que des Ă©preuves de vitesse, des Ă©preuves de puissance ou encore des Ă©preuves en relais. Les diffĂ©rents types de compĂ©tition Lorsqu’une compĂ©tition de CSO est organisĂ©e, elle a toujours lieu sur une piste, c’est-Ă -dire un espace clos en sable ou en herbe. La piste peut se situer en extĂ©rieur comme en intĂ©rieur. De nombreuses compĂ©titions de niveau club et amateur sont organisĂ©es par des centres Ă©questres un peu partout en France. On retrouve ainsi des compĂ©titions de CSO Concours de Saut d’obstacles qui ont lieu sur le territoire national, mais Ă©galement, Ă  plus haut niveau, des compĂ©titions internationales comme le CSI Concours de Saut International et le CSIO Concours de Saut International Officiel. Ces deux derniers types de compĂ©titions possĂšdent de 1 Ă  5 Ă©toiles, les compĂ©titions 1* Ă©tant celles qui regroupent les cavaliers d’excellence. D’autres compĂ©titions telles que la Coupe des Nations, les Championnats du monde ou encore les Jeux Olympiques ponctuent Ă©galement la scĂšne Ă©questre. A lire aussi L'Ă©quitation western Quel cheval pour la pratique du CSO ? Pour pratiquer cette belle discipline qu’est le CSO, il faut avoir des chevaux puissants qui sont capables d’ĂȘtre Ă  la fois rapides et agiles. Le Selle-Français, mais Ă©galement le KWPN, le Trakehner, le BWP et le Holsteiner sont parfaitement constituĂ©s pour prendre part Ă  ce type de compĂ©tition. Quant aux poneys, ils ne sont pas en reste. Bon nombre d’entre eux participent Ă©galement aux compĂ©titions de CSO et en particulier les poneys de sport tels que le New-Forest, le Welsh et le Connemara. Si vous cherchez le cheval idĂ©al pour participer vous aussi Ă  des compĂ©titions de CSO, prenez votre temps pour procĂ©der Ă  des essais. N’oubliez pas que l’achat d’un Ă©quidĂ© est l’aventure d’une vie ! Lire la suiteAmoureuse des animaux et en particulier des chevaux, je suis cavaliĂšre depuis plus de 20 ans. PropriĂ©taire de deux chevaux par le passĂ© et de deux chats aujourd’hui, j’ai maintenant un cheval de complet en demi-pension. DiplĂŽmĂ©e d'un Master Entrepreneuriat et rĂ©dactrice web indĂ©pendante, j'ai choisi de partager avec vous mes connaissances des chevaux pour vous aider Ă  mieux comprendre vos Ă©quidĂ©s. BucĂ©phale, PĂ©gase, Jappeloup, Crin Blanc, Tornado
. Il y a beaucoup de chevaux cĂ©lĂšbres. Certains sont entrĂ©s dans l’histoire grĂące Ă  leurs exploits sportifs. C’est notamment le cas d’Ourasi, surnommĂ© le Roi paresseux », illustre champion des courses de trot et seul cheval Ă  avoir remportĂ© 4 Prix d’AmĂ©rique. Sommaire1 Quelle est la race de cheval qui court le plus vite ?2 Quels sont les chevaux les plus gentils ?3 Quel est le cheval le plus lourd du monde ?4 Quel est la meilleur race de cheval pour le saut ?5 Quel poney pour dĂ©butant ?6 Quel est le cheval qui saute le plus haut ? Quelle est la race de cheval qui court le plus vite ? h est la vitesse Ă  laquelle un pur-sang, un cheval anglais sĂ©lectionnĂ© pour les courses de galop depuis le dĂ©but des annĂ©es 1700, peut courir. Lire aussi Comment calculer le prix d’une pension cheval ? C’est 20 km/h de plus qu’Usain Bolt, l’homme le plus rapide du monde ! Quel est le cheval le plus musclĂ© du monde ? Shire cheval — WikipĂ©dia. Quel cheval est connu pour ĂȘtre le plus rapide dans la course du quart de mile ? Le Quarter Horse est un magnifique cheval originaire d’AmĂ©rique. C’est l’une des races les plus anciennes de ce continent. Robuste et trĂšs polyvalent, le Quarter Horse est Ă©galement rapide dans les courses de sprint sur un quart de mile. Ce dĂ©tail est aussi Ă  l’origine de son nom. Quelle est la vitesse d’un cheval de course ? A lire Ă©galement Qui monte sur PĂ©gase ? Quel est le fĂ©minin de cheval ? Quelle sont les sport des Jeux Olympiques 2020 ? Quel est le rĂšgne du lapin ? Est-ce que les chevaux s’ennuient ? Quels sont les chevaux les plus gentils ? Le ComtĂ© prononcĂ© [ˈʃaÉȘə] est une race de chevaux de trait britannique originaire du centre de l’Angleterre. Il a Ă©tĂ© surnommĂ© doux gĂ©ant » en raison de sa docilitĂ© et de sa grande taille. Lire aussi Comment s’appelle un grand poney ? La ComtĂ© dĂ©tient le record du cheval le plus grand du monde. Quelle est la plus belle race de chevaux au monde ? La race Akhal-Teke est l’emblĂšme national du TurkmĂ©nistan. Certains le considĂšrent comme le plus beau cheval du monde et sont connus pour leur vitesse, leur endurance, leur intelligence et l’éclat mĂ©tallique caractĂ©ristique de leur pelage. Leur pelage brillant leur a valu le surnom de Chevaux d’Or ». Quels sont les meilleurs chevaux ? Top 10 des races de chevaux populaires Le pur-sang arabe. Source Pixabay. 
 Le quarter horse. Source Pixabay. 
 Anglais pur-sang. CrĂ©dit les aventures de l’action et du plaisir. 
 La selle française. Soyons un peu chauvins ! 
 La pure race espagnole. 
 De la Frise. 
 L’appaloosa. 
 le trotteur. Quel est le cheval le plus lourd du monde ? Enregistrements de poids et autres curiositĂ©s La race de chevaux la plus lourde au monde est celle du Brabant belge. Lire aussi Comment s’appelle un petit Ăąne ? Les chevaux de cette race pĂšsent jusqu’à 1400 kilogrammes Brooklyn Supreme », surnommĂ© Brookie », qui est l’un des dĂ©tenteurs du titre de cheval le plus lourd du monde, mesurait 1,98 m et pesait 1452 kilogrammes. Qui est le bourreau de travail le plus fort ? 1. ComtĂ©. Le Shire est un cheval de trait britannique. Le ComtĂ© est un cheval trĂšs puissant et est littĂ©ralement connu comme la plus grande des races de chevaux. Quelle est la race du cheval le plus grand du monde ? Le ComtĂ© est le cheval le plus grand du monde car la hauteur au garrot peut parfois dĂ©passer 1,90 m. Quel est le cheval le plus rare au monde ? Akhal-Teke Il est considĂ©rĂ© comme l’une des races de chevaux les plus belles et les plus rares au monde. Les chevaux Akhal-Teke sont mĂȘme menacĂ©s. Il reste 3 000 Akhal-Teke dans le monde aujourd’hui. Aux 19e et 20e siĂšcles, la race a presque complĂštement disparu, tombant Ă  seulement 300 chevaux. Quel est la meilleur race de cheval pour le saut ? Hanovrien. Cette race de cheval Ă  sang chaud est surtout connue et considĂ©rĂ©e comme la meilleure pour son caractĂšre et son apparence bien Ă©quilibrĂ©s. Lire aussi Quel dĂ©lai pour obtenir un numĂ©ro SIRET ? Quel est le cheval le plus affectueux ? Le pur-sang arabe C’est un cheval obĂ©issant, digne de confiance et intelligent qui est au cƓur de plusieurs lĂ©gendes. Il est Ă©galement connu pour ĂȘtre trĂšs maniable et affectueux. Quelle est la meilleure race de chevaux pour le dressage ? Les races de chevaux idĂ©ales pour le dressage Pour les chevaux de race idĂ©ale pour le dressage, on compte les races anglaises, arabes, anglo-arabes, shagyas, espagnoles, lusitaniennes et surtout trakehner qui sont considĂ©rĂ©es comme la meilleure race au monde. Quels sont les meilleurs chevaux pour le saut d’obstacles ? Parmi les races de chevaux les plus apprĂ©ciĂ©es pour le saut d’obstacles on trouve le Selle Français, l’Anglo-arabe, le KWPN, le Thoroughbred English, le BWP, le Hanovrien, le Trakehner, le SBS ou encore le Holsteiner et parmi les poneys d’obstacle on retrouve le poney français de Selle, le New Forest , le Connemara et le
 Quel poney pour dĂ©butant ? L’idĂ©al serait un poney doux, mais surtout pas farouche, d’environ 1,20 Ă  1,30 m au garrot, ĂągĂ© de 7 Ă  15 ans. Sur le mĂȘme sujet OĂč vivent T-IL ? Quelle est la plus belle race de cheval ? Gros sabots larges, fanons trĂšs abondants. Patient, docile et courageux. Le ComtĂ© prononcĂ© [Ă‹Ë†ĂŠÆ’aÉÂȘÉℱ] est une race de cheval de trait britannique originaire du centre de l’Angleterre. Il a Ă©tĂ© surnommĂ© le gentil gĂ©ant » en raison de sa docilitĂ© et de sa grande taille. A quel Ăąge le poney doit-il commencer ? CONDUITE ENFANT A QUEL AGE COMMENCEZ-VOUS LES BÉBÉS PONEY ? De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les clubs et centres Ă©questres accueillent les enfants Ă  partir de 18 mois. Mais cela dĂ©pend de chaque enfant, de ses envies et de sa motricitĂ©. Certains commencent avant l’ñge de 18 mois, d’autres aprĂšs. Quel est le cheval qui saute le plus haut ? Huaso 1933 – 24 aoĂ»t 1961 Ă©tait un pur-sang de saut d’obstacles chilien connu pour dĂ©tenir le record du monde de saut en hauteur depuis 1949, dĂ©tenu par le cavalier chilien Alberto Larraguibel. A voir aussi Comment chercher un cheval ? Quel est le cheval le plus cher du monde ? Fusaichi Pegasus, LE cheval le plus cher du monde VoilĂ , le numĂ©ro un de ce classement n’est autre qu’un Ă©tonnamment cheval de course vendu 70 millions de dollars. Sa carriĂšre au galop est extraordinaire puisqu’il rapporte quelque 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Quel cheval a sautĂ© le plus haut du monde ? Le record du monde a Ă©tĂ© remportĂ© en 1949 par le Chilien Alberto Larraguibel Morales. Avec son cheval Huaso, le cavalier a sautĂ© une poutre de 2,47 m de haut. MalgrĂ© plusieurs tentatives, ce record n’a toujours pas Ă©tĂ© battu. A quelle hauteur un cheval peut-il sauter ? Pour un professionnel Ă©lite amateur 2, les chevaux doivent sauter une haie haute de 1,10 Ă  1,15 m. Dans la section poney, en revanche, les poneys E1 et Ă©lite doivent sauter un maximum de 90 cm. Aussi connu sous le nom de Thoroughbred » ou de Pur-sang », le Pur-sang anglais est l’une des races de chevaux les plus connues au monde. Son agilitĂ© et sa rapiditĂ© font du pur-sang un cheval d’exception trĂšs utilisĂ© dans le monde des courses de galop. MalgrĂ© leurs rĂ©sultats exceptionnels dans cette discipline, ces chevaux restent des animaux fragiles auxquels il faut prĂȘter une attention toute particuliĂšre. Type Cheval de selle, Cheval de course, Cheval de sport Origine Royaume-Uni Robe Bai, alezan, noir Utilisation Loisir, CSO Concours de Saut d'Obstacles, CCE Concours complet d'Equitation Poids De 500 kg Ă  500 kg Taille De 165 m Ă  165 m EspĂ©rance de vie De 15 Ă  25 ans La durĂ©e de vie moyenne des pur-sang anglais est gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieure Ă  celle des autres chevaux, Ă  savoir 15 ans minimum et 25 ans maximum. Historique de la race Tous les Pur-sang anglais actuels descendent de trois Ă©talons, HĂ©rode, Eclipse et Matchem, eux-mĂȘmes descendants de trois Ă©talons orientaux Bierley turk, Godolphin arabian et Darley arabian. Cet Ă©levage sĂ©lectif, dĂ©butĂ© au XVIIe siĂšcle, a donnĂ© naissance Ă  des chevaux extrĂȘmement vĂ©loces. SĂ©lectionnĂ© pour la course en raison de sa vitesse, le pur-sang a Ă©tĂ© utilisĂ© pour former et amĂ©liorer des races comme le Selle-Français ou l’Anglo-arabe. Toujours utilisĂ© pour la course, il est dĂ©sormais trĂšs apprĂ©ciĂ© dans d’autres disciplines Ă©questres telles que le CCE. ParticularitĂ©s physiques Sa tĂȘte elle est trĂšs expressive, ciselĂ©e et rectiligne, avec un front large. La tĂȘte du pur-sang anglais est surmontĂ©e de grandes oreilles et prĂ©sente des naseaux trĂšs ouverts. Son encolure elle est bien greffĂ©e, longue et fine. Son corps il s’agit d’un cheval longiligne, fin, harmonieux et athlĂ©tique Ă  l’épaule longue et oblique. La poitrine est ample et profonde, le dos est court et droit et la croupe est horizontale et longue. La musculature est gĂ©nĂ©ralement bien dessinĂ©e. Ses membres les membres sont hauts et secs, les canons sont courts, les paturons relativement longs et les sabots sont petits. Ses crins ils sont souvent fins et peu fournis. Sa robe elle est gĂ©nĂ©ralement baie, mais peut aussi ĂȘtre alezane, noire ou parfois grise bien que ce soit plus rare. Les balzanes et marques blanches sur la tĂȘte sont frĂ©quentes, mais de taille modĂ©rĂ©e. Ses allures elles sont amples et plus rasantes que relevĂ©es. Comportement et caractĂšre Affectueux Non Oui Intelligent Non Oui Vif Non Oui Emotif Non Oui Polyvalent Non Oui CapacitĂ© d'apprentissage Non Oui Cheval Ă  sang chaud Ă  la fois rapide et agile, le Pur-sang anglais est rĂ©putĂ© pour avoir un tempĂ©rament dĂ©licat Ă  gĂ©rer et nerveux. C’est d’ailleurs l’influx nerveux dont il dispose qui fait de lui le cheval le plus rapide du monde avec une vitesse de pointe pouvant dĂ©passer les 70km/h. C’est un animal Ă  forte personnalitĂ© qui peut se montrer Ă©nergique et vif. Intelligent, il fait souvent preuve d’un caractĂšre dominant qu’il faut savoir gĂ©rer. Utilisation Originellement, le Pur-sang anglais est destinĂ© aux courses de galop et d’obstacle, mais il excelle dans de multiples disciplines telles que le CSO ou le CCE oĂč il est prĂ©sent au plus haut niveau. On peut Ă©galement le retrouver dans les compĂ©titions de dressage et sur les terrains de hunter et de polo. Bien que cette discipline ne lui Ă©tait pas prĂ©destinĂ©e, le Pur-sang anglais se rĂ©vĂšle Ă©galement trĂšs bon en barrel racing discipline de l’équitation western. Enfin, cette race est trĂšs employĂ©e dans les centres Ă©questres et les Ă©coles d’équitation oĂč le pur-sang anglais fait un excellent cheval d’instruction une fois arrivĂ© Ă  un Ăąge plus avancĂ©. Peu adaptĂ© aux cavaliers non-initiĂ©s, il se rĂ©vĂšle ĂȘtre un formidable partenaire pour des cavaliers expĂ©rimentĂ©s, capables de l’éduquer et de lui proposer un travail approfondi. Disciplines du Pur-Sang Anglais ConseillĂ©es CCE Courses CSO Dressage Endurance Equitation western Hunter Loisir Polo DĂ©conseillĂ©es Attelage Pony-Games Spectacle Ă©questre TREC SantĂ© Solide Non Oui Le pur-sang anglais est un cheval relativement fragile auquel il faut prĂȘter une grande attention. Peu rustique, c’est un cheval qui a une rĂ©elle tendance Ă  se blesser. ProblĂšmes de dos, tendinites, coliques, ulcĂšres
 le pur-sang anglais est fragile, d’autant plus s’il a couru dans le passĂ©. Entretien & HygiĂšne FacilitĂ© d'entretien Non Oui Facile Ă  toiletter Non Oui CoĂ»t d'entretien Non Oui Le pur-sang anglais n’est pas rustique et n’est donc pas adaptĂ© Ă  une vie en extĂ©rieur Ă  l’annĂ©e. Aussi, pour conserver ses qualitĂ©s sportives, il est indispensable de lui offrir un travail adaptĂ©. Les apports en nourriture doivent Ă©galement ĂȘtre rĂ©flĂ©chis, en particulier, en hiver. Pas de soucis particulier au pansage si ce n’est que le pur-sang anglais peut-ĂȘtre un peu chatouilleux en raison de la finesse de sa peau. Quant au coĂ»t de son entretien, il est aussi Ă©levĂ© que pour tous les Ă©quidĂ©s. Alimentation, ferrure ou parage, visite vĂ©tĂ©rinaire, ostĂ©opathe
 les frais dĂ©pendent principalement de l’attention qui est portĂ©e Ă  l’animal. Prix et budget Prix d’achat Mini500€ Maxi15000€ Le prix d'achat d'un Pur-Sang Anglais se situe entre 500€ et 15000€. IdĂ©es de nom pour un Pur-Sang Anglais MĂąle Arrow Cirius Diesel Falling Love Firestorm Guliver Hold-Up Lithium Number One Starlight Femelle Birdy Cadixe Destiny Everdeen Heresie Javotte Jewel Kiss-Me Lolypop Sixteen Les chevaux de race Pur-Sang Anglais cĂ©lĂšbres La race pur-sang anglais a vu naĂźtre plusieurs chevaux de renom tels que Tritonis par exemple, un pur-sang d’origine canadienne qui, du haut de son mĂštre 98, fut le plus grand cheval du monde hors chevaux de trait. Plus petit mais plus connu encore, le cĂ©lĂšbre Seabiscuit, un Ă©talon pur-sang qui a dĂ©frayĂ© la chronique en raison de son incroyable carriĂšre sportive. Un film lui a d’ailleurs Ă©tĂ© consacrĂ© Pur Sang, la lĂ©gende de Seabiscuit. Elevage Avec prĂšs de pouliniĂšres actives, le Pur-sang anglais est Ă©levĂ© dans le monde entier, principalement aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou en France, et notamment en Basse-Normandie. Plus de 1500 Ă©levages de Pur-sang sont rĂ©fĂ©rencĂ©s en France pour prĂšs de 6000 naissances par an. ParticuliĂšrement qualitatif, l’élevage français est trĂšs bien placĂ© au niveau mondial. Les lignĂ©es mĂąles de pur-sang anglais sont aujourd’hui dominĂ©es par celle de Northern Dancer, superbe Ă©talon dĂ©sormais dĂ©cĂ©dĂ©. C’est le Jockey Club qui tient le registre de l’élevage des pur-sang anglais. Attention, pour qu’un cheval puisse ĂȘtre enregistrĂ© comme un pur-sang anglais, il faut que l’accouplement se fasse devant tĂ©moin. Il y a quelques jours, le champion du monde 1990 et multi-mĂ©daillĂ© Éric Navet Ă©tait l’invitĂ© de l’un de nos JumpLIVE sur Instagram. Nous vous proposons aujourd’hui de vous replonger autrement dans la premiĂšre partie de ce passionnant entretien et les souvenirs de carriĂšre aux sommets du cavalier tricolore. MERCI BEAUCOUP D’AVOIR RÉPONDU À NOS SOLLICITATIONS. COMMENT ALLEZ-VOUS EN CETTE PÉRIODE PARTICULIÈRE ? Cette crise sanitaire est une vĂ©ritable catastrophe. J’ai bien sĂ»r une pensĂ©e pour tous ceux qui sont malades mais aussi pour tous ceux qui ont malheureusement perdu un proche des suites de ce virus. Pour ma part, tout va bien. Je suis confinĂ© chez moi en Californie, dans mes Ă©curies, en famille. Nous cavaliers avons la chance de pouvoir monter tous les jours et profiter de l’extĂ©rieur. Notre vie quotidienne n’est pas vraiment bouleversĂ©e. Certes, il n’y a plus de concours et c’est particulier pour nous de ne plus bouger autant qu’avant, mais nous ne sommes pas Ă  plaindre. » REVENONS SUR VOTRE GRANDE CARRIÈRE À HAUT NIVEAU ET PLUS PARTICULIÈREMENT SUR VOTRE PREMIER COUP D’ÉCLAT VOTRE TITRE DE CHAMPIONS DU MONDE À STOCKHOLM EN 1990. Au dĂ©part, je ne voulais pas y aller car mon cheval, Quito de Baussy, n’avait alors que huit ans. J’avais plutĂŽt en tĂȘte de nous prĂ©parer pour les Jeux olympiques qui auraient lieu deux ans plus tard Ă  Barcelone et je ne voulais pas mettre en pĂ©ril nos chances d’y participer. L’annĂ©e 1990 avait commencĂ© sur les chapeaux de roues pour nous en terminant deuxiĂšmes du Grand Prix Coupe du monde de Bercy, juste derriĂšre Alexandra Ledermann et Punition. Ensuite nous avons rĂ©alisĂ© un double sans-faute dans la Coupe des nations de Lucerne en Suisse, que notre Ă©quipe a d’ailleurs remportĂ©e, et nous avons gagnĂ© le Grand Prix du dimanche. C’est lĂ  que Patrick Caron, notre sĂ©lectionneur de l’époque, a commencĂ© Ă  me mettre la pression Ă  propos des mondiaux Ă  venir. Il insistait sur le fait que Quito Ă©tait prĂȘt et que l’équipe avait besoin de lui mais moi je persistais Ă  refuser. Je savais que mon cheval Ă©tait techniquement au niveau mais qu’il manquait d’expĂ©rience, tout comme moi. MalgrĂ© ma participation aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, je n’avais pas un solide bagage. Pierre Durand a fini par s’en mĂȘler et me faire accepter le rĂŽle de remplaçant. Je voulais seulement supporter mes coĂ©quipiers. Je n’avais absolument aucune prĂ©tention personnelle. » MALHEUREUSEMENT, LA JUMENT D’HERVÉ GODIGNON, LA BELLETIÈRE, S’EST BLESSÉE JUSTE AVANT LE DÉPART POUR STOCKHOLM
 C’est ça. Nous avons donc dĂ» les remplacer. J’avais en tĂȘte de ne participer qu’aux Ă©preuves par Ă©quipes, aux cĂŽtĂ©s de Roger-Yves Bost, Hubert Bourdy et Pierre Durand, toujours dans l’optique de ne pas trop en demander Ă  mon jeune Quito de Baussy. Ensemble nous avons Ă©tĂ© sacrĂ©s champions du monde par Ă©quipes et Ă  la suite de cette victoire j’étais premier du classement individuel ! Évidemment, lors de la confĂ©rence de presse qui a suivi cette finale, la premiĂšre question qu’on m’a posĂ©e a Ă©tĂ© celle-ci Allez-vous vraiment vous arrĂȘter en si bon chemin ? ». Bien sĂ»r que je ne pouvais pas m’arrĂȘter lĂ . Je ne pouvais pas ne pas tenter ma chance alors qu’une telle occasion ne se reprĂ©senterait peut-ĂȘtre jamais. La plus grosse Ă©preuve de la semaine Ă©tait devant nous la qualification en deux manches pour la finale tournante. Seuls les vingt meilleurs couples au monde Ă©taient au dĂ©part. Les parcours Ă©taient donc Ă  leur niveau. Nous avons fait quatre points en premiĂšre manche et sans faute en seconde manche, ce qui nous a permis de nous qualifier pour la finale tournante. Quito allait trĂšs bien. J’étais comme sur un nuage. J’avais la sensation que rien ne pourrait nous arriver. » COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU CETTE SI PARTICULIÈRE FINALE TOURNANTE ? Les autres qualifiĂ©s pour la finale Ă©taient Hubert Bourdy, John Whitaker et Greg Best. Ce moment m’a procurĂ© Ă©normĂ©ment de bonheur. J’allais monter Milton et Gem Twist, deux des meilleurs chevaux du monde, dans le mĂȘme aprĂšs-midi. C’était un privilĂšge. Pour cette raison, je n’ai pas ressenti de pression particuliĂšre lors de l’épreuve, au dĂ©but en tout cas. Avoir l’opportunitĂ© de m’asseoir sur ces deux chevaux mythiques primait de loin sur les enjeux, je voulais en profiter pleinement. J’ai littĂ©ralement volĂ© au-dessus des obstacles avec eux et les rĂ©sultats s’en sont logiquement suivi. Je redoutais un peu de monter Morgat, le cheval de mon coĂ©quipier, en dernier. J’avais l’habitude des grands chevaux, assez froids. LĂ  je me retrouvais sur une toute petite monture trĂšs prĂšs du sang. La pression a donc fait son retour avant mon quatriĂšme tour. À ce moment-lĂ , j’ai recommencĂ© Ă  penser aux mĂ©dailles nous Ă©tions quatre et il n’y en avait que trois. Mais Morgat a trĂšs bien sautĂ© et m’a offert un sans-faute. J’ai remportĂ© l’or en passant la ligne d’arrivĂ©e avec lui ! En y rĂ©flĂ©chissant bien, c’est peut-ĂȘtre parce que j’ai voulu me faire plaisir que je suis devenu champion du monde. » POUVEZ-VOUS REVENIR PLUS EN DÉTAILS SUR CE QUE VOUS AVEZ RESSENTI EN MONTANT MILTON ET GEM TWIST, CES DEUX LÉGENDES DU SAUT D’OBSTACLES ? Je n’oublierai jamais les sensations qu’ils m’ont procurĂ©es. Milton Ă©tait trĂšs souple, trĂšs Ă©lastique, et avait beaucoup de moyens. Mais il avait une technique des antĂ©rieurs trĂšs particuliĂšre il avait tendance Ă  les jeter en avant, ce qui pouvait occasionner de petites touchettes s’il se rapprochait trop des barres. Il ne montait pas le garrot et avait une encolure un peu figĂ©e, mais il palliait ça en ouvrant beaucoup son arriĂšre-main. John veillait Ă  toujours lui laisser de la place Ă  l’abord, j’ai donc essayĂ© de le monter comme lui, avec un bon rythme et en rassemblant un peu le galop Ă  l’abord pour qu’il puisse emmagasiner de l’impulsion. De cette maniĂšre, il me donnait de formidables coups de dos. Je savais ce que je devais faire et il me laissait faire. Il faut dire qu’il Ă©tait tellement bien prĂ©parĂ© que malgrĂ© ces petites complexitĂ©s c’était presque facile. Gem Twist Ă©tait un grand gĂ©nie, un peu rebelle. Il ne se laissait pas faire. Il coupait les virages, passait au-dessus de la main, chargeait les barres. LĂ  oĂč il fallait s’imposer avec Milton, il fallait plutĂŽt composer avec lui. Il fallait accepter de se laisser emmener et lui faire confiance. Plus il Ă©tait en difficultĂ©, plus il allait haut et sautait mieux. Je me suis tout autant fait plaisir avec lui, mais d’une maniĂšre complĂštement diffĂ©rente. On m’a souvent demandĂ© lequel j’avais prĂ©fĂ©rĂ© Milton Ă©tait idĂ©al pour assurer le sans faute et Gem Twist pour s’imposer au chronomĂštre. » MALGRÉ LES ANNÉES VOUS SEMBLEZ VOUS RAPPELER DE CETTE ÉCHÉANCE DANS LES MOINDRES DÉTAILS
 Vous savez, mĂȘme aprĂšs trente ans, on peut pas oublier de telles choses, c’est impossible. Ce sont des expĂ©riences tellement incroyables qu’elles marquent Ă  vie. Encore aujourd’hui, les sensations et les sentiments me prennent aux tripes lorsque j’y repense. » COMMENT AVEZ-VOUS GÉRÉ LA SUITE DE LA CARRIÈRE DE QUITO DE BAUSSY APRÈS UN PREMIER SUCCÈS SI PRÉCOCE ? J’ai pris un trĂšs gros risque en participant aux mondiaux de Stockholm avec lui
 Mais fort heureusement, cette double mĂ©daille obtenue Ă  huit ans seulement n’a pas entachĂ© le reste de sa carriĂšre. D’ailleurs, il demeurera le seul et unique cheval sacrĂ© champion du monde si jeune, puisque la FĂ©dĂ©ration Ă©questre internationale a ensuite relevĂ© l’ñge minimum de participation requis Ă  neuf ans. Par la suite, nous Ă©tions trĂšs attendus sur les grandes Ă©chĂ©ances et il a toujours su rĂ©pondre prĂ©sent en 1991 mĂ©daille d’or individuelle lors des championnats d’Europe Ă  La Baule devant notre public, en 1992 mĂ©daille de bronze par Ă©quipes aux Jeux olympiques de Barcelone, en 1993 la mĂȘme mĂ©daille aux championnats d’Europe de GijĂłn, en 1994 vice-champions du monde par Ă©quipes Ă  La Haye
 Quito n’a jamais rien manquĂ©. J’ai dĂ©cidĂ© de le mettre Ă  la retraite assez tĂŽt, Ă  l’ñge de quatorze ans, pas parce qu’il avait des soucis physiques mais parce que je sentais qu’il perdait peu Ă  peu de sa motivation, de son Ă©tincelle. J’avais l’impression qu’il devenait un cheval normal ». Je devais le monter de plus en plus en l’exploitant, en le poussant, et je culpabilisais. Il ne mĂ©ritait pas cela, pas aprĂšs tout ce qu’il avait accompli. Il a pu profiter de sa retraite durant de longues annĂ©es, chouchoutĂ© par ma sƓur Sylvie. Il est dĂ©cĂ©dĂ© au bel Ăąge de trente-trois ans. Nous l’avons enterrĂ© chez nous, dans mes Ă©curies de Corville dans l’Eure. » QUITO ÉTAIT SANS AUCUN DOUTE LE CHEVAL DE VOTRE VIE
 Oui. C’est lui qui m’a emmenĂ© au plus haut niveau, qui m’a tout donnĂ©. C’est sa gĂ©nĂ©rositĂ© et son intelligence qui m’ont marquĂ©es, plus que son talent. Il Ă©tait douĂ© bien sĂ»r, on ne va pas aussi loin et on ne dĂ©croche pas autant de mĂ©dailles avec un cheval qui n’est pas douĂ©, mais il savait s’économiser, gĂ©rer ses efforts et donner le meilleur de lui-mĂȘme lorsqu’il le fallait. Il n’était jamais spectaculaire, jamais Ă©poustouflant. À cĂŽtĂ© de Milton ou de Gem Twist, il semblait ramper alors qu’il mĂ©nageait simplement ses efforts. Comme tous les vrais bons chevaux de championnats, il savait quand c’était important. Il m’a permis d’emmagasiner Ă©normĂ©ment d’expĂ©rience lors des grandes Ă©chĂ©ances et de les rĂ©pĂ©ter. Il a ramenĂ© six mĂ©dailles de cinq Ă©vĂ©nements majeurs sur une pĂ©riode de cinq ans seulement. Je ne sais pas si d’autres chevaux ont fait ça. Notre complicitĂ© a sans aucun doute jouĂ© son rĂŽle. Mon pĂšre l’a fait naĂźtre, je l’ai dĂ©bourrĂ© et l’ai dĂ©butĂ© en compĂ©tition Ă  quatre ans. On se faisait confiance et on se connaissait par cƓur. Avec lui j’étais incontournable. Il Ă©tait formidable. J’ai finalement gagnĂ© peu de Grands Prix classiques avec lui. C’était un cheval de grands Ă©vĂ©nements. Je me souviens tout de mĂȘme en avoir remportĂ© un au Parc des Princes Ă  Paris, c’était magique. Et puis il y a eu un Grand Prix Coupe du monde Ă  Amsterdam. En rĂ©compense nous avions reçu une Volvo. Mon pĂšre, qui nous avait accompagnĂ©s ce week-end-lĂ , est rentrĂ© Ă  la maison avec cette voiture. C’était la Volvo de son cheval, la Volvo de Quito. Il l’a conduite et gardĂ©e jusqu’à son dĂ©cĂšs, et ça c’est quelque chose qui veut dire beaucoup Ă©motion
 » QUELS ONT ÉTÉ LES SUCCESSEURS DE VOTRE CHEVAL DE CƒUR ? Lorsque je l’ai retirĂ© des terrains de concours, je me suis retrouvĂ© dans le creux de la vague mĂȘme si je n’avais jamais cessĂ© de prĂ©parer sa relĂšve. On ne croise pas des chevaux de sa trempe tous les jours. J’ai eu un cheval intermĂ©diaire, Atout d’Isigny que mon pĂšre avait achetĂ© Ă  un boucher qui faisait un peu d’élevage. Pour la petite histoire, cet Ă©leveur amateur avait demandĂ© conseil Ă  mon pĂšre quant Ă  l’étalon Ă  choisir pour l’une de ses juments et n’avait pas Ă©tĂ© satisfait du tout par le poulain. Alors qu’il avait deux ans et que, comme tous les chevaux de cet Ăąge, Atout n’avait pas un modĂšle trĂšs flatteur, mon pĂšre s’est rĂ©solu Ă  le ramener Ă  la maison. Il a fini par devenir le successeur de Quito. Il m’a offert un titre de champion de France et m’a emmenĂ© jusqu’aux mondiaux de Rome en 1998, desquels nous sommes revenus mĂ©daillĂ©s d’argent par Ă©quipes. Mais mĂȘme s’il m’a lui aussi beaucoup donnĂ©, Atout n’était pas du niveau de Quito et j’ai finalement dĂ» le dĂ©classer. Et puis j’ai continuĂ© ma route avec un autre crack, Dollar du MĂ»rier. C’est avec lui que j’ai participĂ© aux championnats du monde de Jerez de la Frontera en 2002. Nous avons contribuĂ© Ă  la mĂ©daille d’or par Ă©quipes et avons arrachĂ© l’argent individuel. VoilĂ  les trois principaux chevaux qui ont fait ma carriĂšre au plus haut niveau. » VOUS ÊTES REVENUS DEUX FOIS DES JEUX ÉQUESTRES MONDIAUX AVEC UNE DOUBLE MÉDAILLE, AVEC DEUX CHEVAUX, À DOUZE ANS D’ÉCART. UN EXPLOIT. Les championnats du monde m’ont toujours rĂ©ussi. J’en ai fait quatre et j’ai ramenĂ© six mĂ©dailles. C’était mon Ă©chĂ©ance favorite. À l’inverse, j’ai participĂ© Ă  trois olympiades avec beaucoup moins de rĂ©ussite. J’ai obtenu le bronze par Ă©quipes Ă  Barcelone en 1992, certes, mais rien d’autre. Je ne me rends pas compte du temps qui s’est Ă©coulĂ© depuis cette Ă©poque. Certains cavaliers qui arrivent aujourd’hui au plus haut niveau n’étaient pas encore nĂ©s lorsque je participais Ă  ces grandes Ă©chĂ©ances ! C’est peut-ĂȘtre bon signe, que je ne me sente pas vieillir rires
 » QUEL EST VOTRE SECRET ? Je considĂšre que j’ai eu beaucoup de chance dans la vie. Évidemment, je n’ai pas juste Ă©tĂ© chanceux, j’ai Ă©normĂ©ment travaillĂ©, que ce soit physiquement et surtout mentalement. C’est grĂące Ă  la rĂ©flexion qu’on progresse le plus. Ceux qui ont rĂ©ussi ont passĂ© des annĂ©es auprĂšs de leurs chevaux en les emmenant petit Ă  petit vers le plus haut niveau. Il n’y a pas de rĂ©ussite sans gestion, et c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne les grands championnats. J’ai toujours Ă©tĂ© meilleur lors de ceux-ci que lors des Grands Prix classiques. Un peu comme Jeroen Dubbeldam. J’adore travailler en vue d’une Ă©chĂ©ance comme les mondiaux, Ă©laborer la bonne stratĂ©gie un an, six mois, deux mois Ă  l’avance, qui nous permettra, mon cheval et moi, d’ĂȘtre au meilleur de notre forme le jour J. C’est vraiment passionnant, difficile aussi il faut prĂ©parer sa monture pour qu’elle soit techniquement prĂȘte tout en prĂ©servant son intĂ©gritĂ© mentale et sa motivation. Un cheval techniquement prĂȘt mais qui aura Ă©tĂ© trop usĂ© psychologiquement ne sera pas en mesure de performer. Au moment de partir sur une grande Ă©chĂ©ance, le cavalier ne doit pas douter tout en restant conscient que rien n’est jamais acquis dans ce sport. S’il doute c’est qu’il n’est pas prĂȘt. C’est pour cette raison que j’ai refusĂ© certaines sĂ©lections, par exemple celle des Jeux olympiques de Sydney en 2000. Je savais que Dollar serait prĂȘt pour Jerez deux ans plus tard, mais pas Ă  ce moment-lĂ . On ne peut pas jouer et partir Ă  l’aventure la fleur au fusil. Lorsqu’on se sent prĂȘt, on Ă©limine le mauvais stress et il ne reste plus que celui qui nous pousse Ă  nous dĂ©passer. On peut entrer en piste confiant, serein, et c’est la meilleure des sensations. » VOUS QUI AVEZ PRIS PART À DEUX FINALES TOURNANTES, QUE PENSEZ-VOUS DE SA SUPPRESSION ? MĂȘme si j’ai adorĂ© ces deux moments pendant lesquels j’ai eu l’honneur de monter sur des chevaux mythiques, je dois bien reconnaĂźtre que cette Ă©preuve Ă©tait trop Ă©prouvante et la nouvelle formule est plus juste car elle demande moins d’efforts. Ceci dit, j’avais Ă©tĂ© impressionnĂ© de voir la fraĂźcheur dont pouvaient faire preuve les chevaux lors de ces deux finales tournantes compte tenus de ce qu’ils avaient dĂ©jĂ  sautĂ© le reste de la semaine des mondiaux. Je n’ai pas eu la sensation qu’ils Ă©taient fatiguĂ©s tellement ils avaient Ă©tĂ© bien prĂ©parĂ©. Et puis, pour certains chevaux, plus ils sautent mieux ils sautent. C’était le cas de Dollar qui Ă©tait trĂšs difficile frais. À Jerez, il s’est de plus en plus appliquĂ© au fil des jours et des Ă©preuves. Bien qu’elle soit un formidable exercice pour les cavaliers parce qu’elle permet de rendre compte de leur capacitĂ© d’adoption et de leur aisance Ă  monter au pied levĂ©, la finale tournante est une autre discipline. Le concours hippique ce n’est pas cela c’est l’histoire d’un couple, d’un cavalier, d’un cheval et de longues annĂ©es de travail. J’avais du mal avec cette notion de dissociation. L’autre inconvĂ©nient notable de cette Ă©preuve particuliĂšre Ă©tait la trop grande importance du tirage au sort. Monter le cheval avec le moins de sang en dernier pouvait coĂ»ter trĂšs cher. En 1990, mĂȘme si je l’avais un peu redoutĂ© pour d’autres raisons, j’avais eu de la chance de monter Morgat pour mon dernier parcours. » DĂ©couvrez bientĂŽt la suite de cet entretien avec Éric Navet dans une seconde partie consacrĂ©e Ă  sa vie actuelle aux États-Unis, Ă  ses projets d’avenir et Ă  son analyse du saut d’obstacles tel qu’il est devenu. Propos recueillis par Pauline ARNAL, ThĂ©o CAVIEZEL et RaphaĂ«l GARBOUJ. Photo Ă  la Une ©

cheval qui saute le plus haut au monde